Lorsque le fils du Grand Dauphin est devenu Roi d'Espagne sous le nom de « Felipe V », plusieurs français qui avaient sert de quelque façon a la famille royale sont venus avec lui. Philippe V a toujours manqué son pays natal et a voulu façonner sa cour royal dans l'image de celle ou il avait grandi. Parmi ceux qui sont chargés d'arranger le nouvel environnement de Philippe à son goût était un paysagiste qualifié, Louis Renar[d], dont l'épouse et les enfants lui ont également accompagné.
Geneviève Ragon, veuve de Louis Renar, a fait son testament a Madrid le 4 janvier 1747; le notaire écrit son nom comme « Doña Genobefa Ragon ». Elle a nommé ses parents comme François Ragon et Marie Fison, et a dit qu'elle était originaire de le domaine royale de Meudon, « près de la Cour de Paris ». Elle demanda être enterré au couvent de Saint-Jérôme à Madrid, à côté de son mari décédé en Novembre 1733; et dit que de son mariage, elle laisse les enfants Louis, Antoine, Marguerite, Françoise et Josèphe.
Antoine semble avoir causé à sa mère sans fin de chagrin. Elle mentionne les vastes quantités qu'elle a dépensé sur son alimentation, ses vêtements, lui faire sortir de prison, « et autres dépenses excessives» dont elle dit que laissera un récit détaillé avec sa fille Marguerite, et que, selon elle, dépassent largement toute montant qui Antoine pouvait croire avoir droit a hériter. Elle a signé le testament Geneviève Ragon Renar, il a été témoigné par Juan Alfonso Guerra, Chevalier de l'Ordre de Santiago et Héraut Royal.
Mort Louis Renard père, la gestion des jardins royaux se rendit d'abord à son fils, également prénommé Louis, mais il ne vécut pas longtemps et a fini par prendre leur place l'Antoine. En 1746, un rapport à la maison royale expose que comme gestionnaire des jardins Antoine Renard « laisse sur elle toutes sortes de gens que en plus de ses indécences, maltraitent les plantes » et qu'il maintient chez la maison destinée a habitation du jardinier « une femme de caractère suspect» que Geneviève Ragon a fait quitter la maison a la force peu de temps avant sa mort.
Références: Archive des Actes notariés de Madrid, Actes du notaire Feliciano Coxezes Velasco, Boîte 14604 Page 1; Carmen Añón, Real Jardín Botánico de Madrid: Sus Orígenes, 1755-1781, Pp. 26-27